Jethro « Jet » Ravendell. Je suis le second fils d'Henry et Martha Ravendell, accessoirement chef de taille pendant de nombreuses années et sa femme. Je suis donc née dans le distric 12, une véritable aubaine dirons les moqueurs. J'ai vu le jour en pleine été, de ce que m'avait dit ma mère, c'était une véritable fournaise, autant à l'extérieur qu'à l'intérieur. Ce jour-là, il y eut quelques morts dans les mines, la chaleur y étant déjà étouffante en temps normal, alors avec de telles conditions climatiques, c'était encore pire.

Bien qu'étant le second et dernier enfant de la famille, j'ai quasiment grandi seul avec mes parents les quelques premières années de ma vie. J'avais une frère, un bon petit gars comme aimé le dire ma mère avec les larmes aux yeux.  Il ce nommait Barth et tout comme moi, il à grandit dans aimé de nos parents. Malheureusement, il n'eut pas la chance comme moi de fêter son quatorzième anniversaire. Il fut sélectionné pour les onzième hunger game, jeu qu'il perdit à peine était-il entré dans l'arène, du moins c'est son les dires de mes parents. Pour ma part, j'étais jeune est je n'ai que peu de souvenir de ces évènements, ainsi que de lui. Mes parents furent très attristé par cette perte. Moi, je n'arrivais pas à comprendre et encore aujourd'hui j'ai du mal à me faire à l'idée que j’avais un frère, c'est comme s'il n'avait jamais existé.

J'ai donc grandi comme enfant unique, dans ce famille touché par la tragédie, mais restant forte et unie. Comme quasiment tout le monde dans le district, nous étions pauvres, la place de mon père était plus élevée dans la hiérarchie que certain, mais il n'en profitait guère. Nous vivions simplement, et ce que nous avions en plus des autres de par cette place détenue, nous le partagions. Mes parents étaient aimé de tous, mon père était apprécié des ouvriers à ces côtés et ma mère avait de bonnes amies très proche d'elle. Pour ma part, j'avais de bons amis durant mon enfance, une bande de casse-cous défiant les règles et n'hésitant pas à dépasser les frontières pour ramener quelques proies sous le nez Pacificateurs.

C'était une vie à la fois triste et heureuse, malheureusement la balance pencha nettement plus d'un côté que de l'autre. C'était il y a presque trois ans, un jour banal, un peu comme tous les autres, mais qui finit bien pire. Dans les mines, un ouvrier en pleine taille vint à involontairement ouvrir une fissure dans la roche. Cette dernière s'élargit sous les coups des autres ouvriers, mais malgré le lancement d'une alerte par l'ouvrier ayant causé la fissure, cela était déjà trop tard. Un des couloirs de la mine s'effondra brusquement, emportant avec lui près de quinze personnes, dont mon père. Tous périrent sur le coup, égrisés par les roches leur étant tombés dessus.

En apprenant la nouvelle, le cœur de ma mère ne tenue pas, elle qui était déjà fragile bien avant, vint à périr aussi ce même jour. Je me suis alors retrouvé seul, mes parents étaient les derniers membres de ma famille, je n'avais plus personne vers qui me retourner. J'avais des amis, mais je me suis renfermé, à leur grand malheur, m'éloignant progressivement d'eux.

Après quelques semaines, je pris la place d'un lampiste ayant perdu la vie dans les mines et en fit mon métier. Les mines étaient légèrement en manque de personnel, c'est donc pour cela que quelques jeunes comme moi furent recrutées un peu précipitamment. Devant subvenir à moi-même, je n'avais pas d'autres choix et pris le poste que l'on m'offrait. Je n'avais pas la carrure d'un tailleur, mais mains habiles suffiraient amplement à ce boulot. Quelques moins plus tard, je vins à devenir l'apprentie d'un des plus vieux boute-feu du district, son âge avancé ne le rendait plus aussi utile qu'il ne pouvait l'être et avoir une personne plus jeune en apprentissage permettais de préparer l'avenir de ce métier quelque peu compliqué pour un non initié beaucoup plus vieux.

Étrangement, à la suite des évènements tragiques dont j'ai était malgré moi victime, je vins à envier les quelques vainqueurs qui vinrent visiter le district après leur victoire. Je me disais à moi-même qu'il avait une belle place et par la même occasion, j'enviais la chance qu'il s'avais maintenant de ne plus craindre ce qu'est la faim et la pauvreté. Je voulais être à leur place, j'avais conscience de ce que cela impliqué, mais je voulais cette vie, je devais l'avoir et pour cela, je devais y jouer ma propre vie. Je devais tenter ces jeux et m'y porter volontaire avant que cette occasion ne soit plus à ma porté. C'est ainsi que je me décidais de me porter volontaire au prochain Hunger Game qui passerait là devant moi.